Polichinelle dans un tiroir, Anne-Marie Mitchell, Karbel éditions

Polichinelle dans un tiroir

Dégoûté de la capitale, de son milieu éditorial, de ses étroites chapelles, son favoritisme, son endogamie et son clinquant vaniteux, André Sorèze, romancier et chroniqueur littéraire, choisit de vivre en reclus, avec son chat Woody, dans le village tarnais de son enfance. Un matin il découvre une morte. Inspiré par cette découverte, il décide d’allonger le cadavre sur un divan, les yeux fixés sur l’au-delà du plafond ; et de donner vie, grâce au miracle de l’encre, à cette vieille femme venue mourir dans son jardin sous les branches fleuries du magnolia. Trouvera-t-il un éditeur ou son projet restera-t-il en gestation ? Seuls les lecteurs virtuels auxquels il s’adresse sont en mesure de le révéler. Une fiction, inclassable et décalée, qui détonne avec les romans conventionnels, et qui pourrait se résumer par deux phrases de son auteur : « Au panier, la brosse à reluire ! Vive la schlague ! »

 

Auteur : Anne-Marie MITCHELL (voir sa biographie)

Sortie : 16 décembre 2019

Prix : 16 euros, 224 pages

 

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“On y apprend mille choses, des lieux, des dates, de magnifiques citations. Ce Polichinelle dans un tiroir, est tout à la fois une chronique, un pamphlet, un long poème doux et généreux, une satire et un immense éclat de rire. Ça ressemble à Beckett que l’auteur cite, bel humour noir. Merci à Anne-Marie Mitchell pour ce feu d’artifice d’intelligence, de malice et de poésie. Son intelligence est du côté de la vie, du côté de l’infime espoir qui nous reste avant les grands brasiers de la barbarie. Les chats et tous les animaux la remercieront longtemps…” (René Frégni, l’auteur de Dernier arrêt avant l’automne – Gallimard)

 
“Anne-Marie Mitchell m’a épaté. Le poids du temps qui passe, loin d’amenuiser son imaginaire semble l’avoir fouetté et lui avoir redonné une nouvelle jeunesse. Polichinelle dans un tiroir, c’est impertinent, caracolant, coruscant. Bref c’est une réussite que d’avoir su bâtir quelque chose sur le rien. Et surtout que ça tienne le coup jusqu’au bout, sans faiblir. Un régal. J’admire son éditeur qui a su entrer dans sa gageure et se faire complice de son projet fou. Mitchell vient d’inventer un nouveau genre.” (Jean Contrucci, l’auteur de N’oublie pas de te souvenir – HC éditions)
 
“Je viens de terminer Polichinelle dans un tiroir. Quel bel exercice de pyrotechnie littéraire. Poudre noire et poudre blanche.”  (Xavier Houssin, journaliste au Monde et auteur de 16, rue d’Avelghem – Buchet-Chastel)
 
“Je n’ai pas attendu une minute pour lire Polichinelle dans un tiroir de Anne-Marie Mitchell. Je m’attendais à cette “peinture” du monde éditorial, j’étais prévenu. Mais, je dois l’avouer, le “portrait” va bien au-delà de ce que j’imaginais. Les politiques, les écrivains dans le vent, et les critiques parisiens en prennent pour leur grade. Et ils/elles ne l’ont pas volé. Mais, par-delà le règlement de compte, ce qui fait tout l’intérêt de ce livre, c’est sa construction, roman dans le roman, mise en abyme, son “mentir vrai”, comme disait Aragon. La place accordée aux chats, personnages à part entière, me ravit. Le livre donne l’impression que son auteur s’est amusée en l’écrivant – c’est signe de réussite – alors que je sais la peine que l’on prend à écrire. J’ai souri de bon cœur en lisant, sous sa plume, le mot de Beckett : Essaie encore, échoue encore, échoue mieux. Le livre, enfin, dit la “dé-com-po-si-tion” de la société qui nous attriste tant.” (Alain Galan, l’auteur de Louvière – Gallimard)

> Françoise VERNA (La Marseillaise du 18 février 2020)

> Jacques NERSON (L’Obs édition n°2887 du 5 au 11 mars 2020, p.86)

> Bernard FAUCONNIER (Les cahiers du Témoignage chrétien Printemps 2020, p.126)

> Michel HOST (La Cause Littéraire du 13 mai 2020)

> Jean-Claude LAMY (Service Littéraire de juin 2020)

Je respire où tu palpites, Noémie Colline, Karbel éditions

Je respire où tu palpites

En 2032, alors qu’un système de contrôle permet d’éradiquer les émotions et les sentiments humains, Julia, une jeune « contrôlée », tente de découvrir la vérité sur son histoire familiale, en questionnant sa grand-mère sur des mystérieuses lettres d’amour retrouvées. En 1985, dans la cathédrale Saint-Jean à Lyon, Roméo, sculpteur italien, rencontre Juliette, femme mariée, qui rêve de devenir mère. C’est un coup de foudre réciproque, suivi d’une relation passionnelle. En 2006, sur les bords du Lac d’Annecy, Lucie, étudiante éprise de poésie, fait la connaissance de Stefano, jeune homme ténébreux et névrosé. Se noue alors entre eux une idylle romantique, contrariée par le destin. Que révèleront à Julia ces lettres d’amours impossibles ? Quel est le secret que sa grand-mère lui dévoilera comme la clé de son héritage ?

Auteur : Noémie COLLINE (voir sa biographie)

Sortie : 16 décembre 2019

Prix : 16 euros, 224 pages

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Loch Ness - Sylvie Doizelet

Loch Ness

Le Loch Ness. La magie du lieu. L’auberge « La Loge » et ses six cottages attenants. Les résidents d’aujourd’hui, troublés par ceux d’hier. John, qui vit dans les deux mondes simultanément. Dunn, l’enquêteur qui dialogue avec lui-même. Et des ombres, qui se glissent d’un cottage à l’autre.

 

Auteur : Sylvie Doizelet (voir sa biographie)

Sortie : 20 février 2020

Prix : 16 euros, 168 pages

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> L’Alsace du 19 avril 2020

> La Marseillaise du 21 mai 2020

RCF – Christophe Henning – Au pied de la lettre du 23 mars 2020 : Méfiez-vous de la profondeur des lacs

Vimeo – Julia de Gasquet – Directrice artistique du festival de la correspondance de Grignan

La pendule d’argent

« Les Vieux » de Jacques Brel ont peur de se perdre et n’ont qu’un cœur pour deux. Une plume a choisi de leur donner un destin. Entourés de leur chat qui dit ses quatre vérités aux humains, et de la pendule d’argent qui ronronne, malgré elle, au salon, ils se souviennent, et leurs paroles se font écho dans un mouvement de balancier. Un roman choral où l’insolite bouleverse les codes littéraires. Où l’amour triomphe de l’inexorable fuite du temps, et le saugrenu de l’accoutumé. Dans les choses les plus funestes, et Shakespeare l’avait compris, n’y a-t-il pas toujours un côté clownesque qui prête à la joyeuseté ?

Auteur : Anne-Marie MITCHELL (voir sa biographie)

Sortie : 15 février 2021

Prix : 18 euros, 240 pages

 

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“À la pointe très fine de son pinceau, par ces myriades de petites touches mélancoliques et malicieuses, Anne-Marie Mitchell vient de réaliser son roman le plus complet, le plus subtil et le plus émouvant. Le Temps, seul personnage qui traverse et illumine les plus grands romans, est là sur chaque ligne. Brel serait fier d’elle !” (René Frégni, romancier de chez Gallimard)

“Avec un sujet qui ne parle que de défunts et de trépassés, Anne-Marie Mitchell parvient à être drôle, impertinente, bourrée de fantaisie et d’insolite. Elle réussit à mêler roman, chronique, pamphlet, diatribe, et ses obsessions (les chats ; les écrivains, peintres et poètes oubliés ; la régression langagière ; les tics de l’époque). Et tout cela, sans jamais radoter, alors que ses personnages ne font que se répéter, en un mouvement de balancier. Tout tient dans l’équilibre qu’elle a su maintenir de bout en bout. Un vrai travail de jonglerie narrative. Et je ne parle pas du boulot qu’a dû lui donner la recherche des concomitances entre dates de naissance des uns et des décès des autres à travers le temps et l’espace. Mitchell prend le lecteur pour quelqu’un d’intelligent et de cultivé. Ce qui n’est pas sans danger, mais c’est là tout son mérite.” (Jean Contrucci, chroniqueur et romancier)

“Je me suis penché sur la Pendule d’argent d’Anne-Marie Mitchell. Un livre démesuré autant qu’intime, avec la volonté, sinon de tout dire (quoique…), tout du moins de beaucoup saluer. Comme leurs prénoms, Marilena et Savinien évoluent hors temps et leurs références chéries apparaissent (naissance, œuvre, et mort) dans un tour d’horloge. Sans doute le sujet s’y prête-t-il : derrière la fantaisie affleure la gravité, le tout dans un bouillonnement canalisé par un squelette impeccable. Qu’ajouter ? Ce roman est une œuvre intrigante, déraisonnable, qui charrie son lot d’émotions. Je m’en souviendrai.” (Patrice Lelorain, auteur de Dans les yeux de Jade, Albin Michel, 2021)

“On reconnaît bien Anne-Marie Mitchell. C’est tout elle, plus que jamais. Un courant de pensées intarissable. Celles qui lui passent par la tête. Un puits de science et d’érudition. Ses charmants coqs à l’âme. Des gens de toutes sortes, de toutes conditions. Passe tout à coup à l’italien, sa musique fait du bien ; on comprend la musique, si on ne connaît pas la langue. Elle change de personnage, croyant qu’on ne va pas la reconnaître. On la reconnaît à la première phrase. À cette façon bien à elle de dire leurs quatre vérités à ceux qui l’ont bien cherché.” (Alain Leygonie, auteur de La Maison, Éditions Privat, janvier 2012 , Prix de l’Académie du Languedoc)

> Singulars – le blog

> Jean-Claude LAMY(Service Littéraire de avril 2021)

> Jérémy Noé (La Marseillaise du 17 avril 2021)

> Bernard FAUCONNIER (Les cahiers du Témoignage chrétien Été 2021, p.126-127)

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